La cuisine centrale passe en régie
Elle produit les repas pour les cantines des écoles ou pour les personnes âgées, la cuisine centrale est dorénavant entièrement gérée par la Communauté de communes du Pays sabolien. Au 1er septembre 2024, la Sogeres, délégataire de service public, a stoppé son activité pour laisser place aux services administratifs de la Communauté de communes. Une gestion que le conseil communautaire veut transparente et respectueuse de la transition écologique
La cuisine Centrale 100% service public
La Communauté de communes est gestionnaire d’une cuisine centrale qui alimente les cantines de 8 communes. Elle fournit également les personnes âgées à domicile, trois foyers logements et plusieurs centres médicaux sociaux éducatifs. Elle produit 1400 repas par jour. Si 13 agents de production étaient déjà employés par la collectivité, c’est la Sogeres, délégataire privé, qui était jusqu’alors responsable de son approvisionnement, de la gestion des fluides et de la maintenance du bâtiment. Un choix remis en cause par les élus communautaires : « Nous voulions plus de transparence et garantir la qualité des produits » explique Mélanie Cosnier, conseillère communautaire en charge de la transition écologique. La collectivité maintient son effectif et assimile la gestion administrative de l’équipement. Par ailleurs, elle devra investir. « L’outil de travail que nous avons est performant mais il n’a pas été entretenu depuis 15 ans » explique David Landeau, responsable de la cuisine Centrale.
Garantir la qualité des repas
« Notre objectif est de nourrir nos enfants avec des produits de qualité et de travailler avec nos producteurs locaux » complète Mélanie Cosnier. Dans le respect de la loi Egalim, la collectivité vise les 50% de produits à haute valeur environnementale* dont 20% de produits bio.
Réduire les déchets
Passer aux bacs en aluminium pour éviter le plastique, pratiquer des pesées des restes dans les écoles et faire un point régulier avec les agents d’office, la collectivité s’attachera à maîtriser ses déchets. Son but ? Jeter le moins possible en s’adaptant aux habitudes des usagers et dans le respect de l’équilibre des repas. « Si les écoles jettent la moitié des betteraves, nous réduirons les quantités que nous compenserons par davantage de julienne de légumes » suggère David Landeau, le responsable.
Développer la filière locale
Dans le cadre des marchés publics, la filière locale doit encore s’adapter pour répondre aux besoins de la cuisine centrale. Référencés par le Pays Vallée de la Sarthe, les producteurs locaux seront consultés par la collectivité.
La cuisine centrale compte :
• 6 agents dédiés à la production,
• 1 agent de réception et traçabilité,
• 3 personnels administratifs
• 3 chauffeurs